BLOG   LUMIÈRE DE SAGESSE

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Lumière de sagesse – Blog de Pierre Wittmann

26 septembre 2024

665 Composition

665 Composition

Bourreaux et peine de mort

Notre société, qui se veut bien-pensante, a aboli la peine de mort (en 1981 en France). Depuis, une poignée d’odieux criminels ont donc eu la vie sauve, et quelques bourreaux se sont retrouvés au chômage. Un moyen de donner bonne conscience à une société qui condamne à mort chaque jour des millions d’êtres humains par un mode de vie qui répond aux exigences économiques et politiques de la croissance à tout prix, et par l’avidité et l’ignorance qui nous entraînent dans une consommation inconsidérée. Les juges qui condamnent sont les multinationales (avec leurs impératifs économiques) et les politiciens qui sont à leur botte (avec leurs impératifs électoraux). Mais les bourreaux, ce sont vous et moi quand nous écoutons leurs discours tendancieux amplifiés par les médias et que nous achetons les produits qui polluent le monde et ses habitants, appauvrissent les populations (dont nous faisons partie) et enrichissent encore plus ceux qui nous dirigent directement ou indirectement (dont nous faisons partie aussi). C’est un cercle vicieux dont nous sommes en même temps les profiteurs et les victimes, les bourreaux et les condamnés à mort.

La mort qui nous est promise est moins spectaculaire que la guillotine ou la chaise électrique, mais certainement plus douloureuse. Elle est moins rapide et franche, mais plus sournoise, car l’exécution se déroule sur le long terme, si bien que la relation entre la cause et l’effet n’est pas évidente, et souvent cachée. La pollution de l’air et de l’eau, le stress causé par les pressions législatives, administratives, sociales, économiques, éducatives, etc., les nourritures produites par l’industrie agro-alimentaire, les médicaments chimiques, les vaccins et l’agressivité des techniques thérapeutiques, les effets pervers et non reconnus des ondes électromagnétiques… génèrent non seulement les cancers, mais toutes sortes de nouvelles maladies qui tuent les gens à petit feu.

Ce qui ne veut pas dire qu’il faut arrêter le progrès, mais qu’il faudrait le gérer avec plus de discernement et de sagesse ; car quand le bonheur et la santé du plus grand nombre sont en régression, peut-on vraiment parler de progrès ? Même si la petite minorité de ceux qui le vantent s’enrichissent, sont-ils plus heureux et en meilleure santé que ceux qu’ils jugent et condamnent sans vouloir le reconnaître. Nous sommes tous sur le même bateau, il dérive lentement sur le cours du temps, mais les chutes du Niagara ne sont plus très loin…

 

16 octobre 2013, Chiang Mai

12 septembre 2024

Perception du monde

Je pense qu’il faut comprendre d’abord que notre perception du monde ne correspond pas à une réalité objective, et que ce n’est pas notre perception du monde qui crée nos émotions, qu’elles soient négatives, comme la peur et la colère, ou positives, comme la bienveillance, la joie et la gratitude. Ce sont nos émotions qui créent notre perception du monde et des situations qui s’y manifestent. Nos émotions existent donc potentiellement avant les situations qui semblent les éveiller. Ces émotions sont produites par notre niveau de conscience. Le niveau de conscience moyen de l’humanité est très bas (un peu plus de 200 sur une échelle de 0 à 1000), et ses principales caractéristiques sont l’égoïsme et la mentalité de victime. Ses émotions dominantes sont l’avidité et l’agressivité (et toutes les émotions qui en découlent). Ce niveau de conscience est aussi appelé le niveau de conscience de l’ombre, et les personnes qui s’y trouvent ont une perception fausse de la réalité. Le niveau de conscience où la lumière commence à faire son apparition est le niveau de 500, qui correspond à l’ouverture du cœur. À ce niveau, la bienveillance et le service d’autrui passe avant les préoccupations de l’ego. Il faut noter que le niveau de conscience n’est pas fixe, mais varie selon les circonstances. À notre époque, un nombre croissant de personnes approchent le niveau de 500, et ont de fréquentes expériences d’ouverture du cœur, mais lorsqu’elles sont confrontées à une situation dramatique, elles ont tendance à retomber dans un bas niveau de conscience et à redevenir des victimes, sujette à la peur et à la colère, et obsédées par l’avidité et l’attachement pour les objets du monde matériel.

La perception de la réalité des bas niveaux de conscience est celle d’un monde composé d’objets matériels séparés, situés dans un espace à trois dimensions, évoluant dans un temps linéaire et régi par la loi de cause et d’effet. Les êtres humains font partie de ces objets matériels. Ils s’imaginent avoir un certain pouvoir et un certain contrôle sur les autres objets de cette réalité, ce qui semble donner un sens à leur vie, mais ils sont terrorisés par la peur de la mort, qui va mettre une fin définitive à leur illusion de pouvoir. C’est bien sûr une vision très limitée de la réalité, qui est celle d’un monde matériel douloureux, sans issue, et sans autre alternative.

 

9 mai 2020, Khanom

855 Peinture de guérison

855 Peinture de guérison

29 août 2024

862 Peinture de guérison

862 Peinture de guérison

Évaluation et évolution

S’il n’y a pas d’évaluation, il n’y a pas d’évolution possible, dit Jean-Jacques Crèvecœur.

Croyance ou hypothèse douteuse et, à la limite, dictatoriale.

Qui évalue ? Le mental humain qui se prend pour Dieu ?

Selon quels critères évalue-t-il ? Selon ses intérêts personnels et égoïstes… à la limite ceux de son groupe ou ceux de la race humaine, au détriment des autres ou du reste de la nature ? Selon ce qu’il considère comme bien ou mal ?

Où a conduit l’évaluation humaine depuis quelques siècles, ou quelques millénaires ? À quel genre d’évolution ? 

« Évolution : Transformation du caractère, du comportement, des opinions de quelqu’un au cours du temps. Ensemble de ces modifications, stade atteint dans ce processus, considérés comme un progrès. » (Larousse)

L’évolution n’a de sens que dans l’hypothèse d’un temps linéaire, qui se déroule du passé vers le futur, une hypothèse discutable, basée sur le bas niveau de conscience et la capacité de perception limitée de l’homo sapiens. L’évolution signifierait également le passage d’un état considéré comme peu évolué (inférieur) vers un état considéré comme plus évolué (supérieur). Il faudrait alors trouver une autorité qualifiée pour juger objectivement des degrés d’évolution. C’est ce que certains attendent peut-être de l’IA, l’intelligence artificielle !

Le concept darwinien de l’évolution des espèces vivantes a fortement influencé la vision du monde qui a prévalu depuis le 19ème siècle, et qui prévaut encore aujourd’hui. Elle a permis, et justifié, les importantes et rapides transformations de nos sociétés, dans les domaines industriel, scientifique, économique, technologique et social. Reste à savoir s’il y a lieu de considérer ces transformations comme une évolution, c’est-à-dire un progrès.

C’est cette prétendue évolution qui a conduit à la situation et à la crise actuelle : la croissance économique, le « progrès » à tout prix, le pouvoir des plus forts et des plus riches. Et, en conséquence : la destruction de la planète, l’épuisement des ressources, la pollution, la famine et la misère, un monde et une population de plus en plus malades, la manipulation du peuple par une petite minorité.

L’évolution, s’il y a une évolution, ce n’est pas à l’homme de la dicter selon ses intérêts anthropocentriques, mais à la nature, selon son intelligence naturelle qui gère l’harmonie du tout.

Le mental humain n’a jamais eu l’autorité indiscutable que beaucoup lui attribuent, tant au niveau collectif qu’au niveau individuel.

Une société qui donne, et se donne, le droit d’évaluer les autres, déjà à l’école, faut-il la considérer comme très évoluées ? J’en doute.

Et lorsqu’on s’évalue soi-même afin de mieux évoluer, c’est avec quels objectifs, et en vue de quel genre d’évolution : gagner plus d’argent, avoir plus de pouvoir, être capable de mieux imposer ses idées aux autres ?

 

3 mai 2021, Khanom

15 août 2024

Les nouveaux prophètes

Le soir, avant et après mon repas composé de jambon, d’une omelette et de tartines, je regarde des vidéos, et j’en ai vraiment trouvé de très inspirantes. J’en trouve toujours de nouvelles de Nassim Haramein sur YouTube ; en ce moment, il est mon favori. J’ai regardé aussi toute une série de vidéos de Daniel Odier et une de David Dubois sur le shivaïsme du Cachemire, et plusieurs vidéos d’Armelle Six que j’ai retrouvée avec plaisir. J’ai aussi regardé quelques conférences du dernier Pranic World Festival en Italie, dont une excellente de Nassim, sur la nourriture pranique, une idée que je n’ai pas abandonnée. Il y a quelques jours, j’ai regardé deux interviews de Joe Dispenza par Lilou Macé, notamment sur la guérison, un sujet qui m’attire particulièrement en ce moment où j’aimerais vraiment trouver une solution à mes problèmes de santé. J’ai exploré ensuite son site internet et j’ai commandé son dernier livre, Becoming Supernatural. Hier, j’ai regardé un dialogue entre Joe Dispenza et Gregg Braden, et j’ai continué avec une interview de Gregg Braden par Lilou Macé.

Je retrouve une nouvelle inspiration, que j’avais déjà trouvée au début des années 2000, quand j’avais participé à deux Conférences des prophètes, à Victoria (sur l’île de Vancouver) et à Oxford. Ces nouveaux prophètes, comme Gregg Braden et Joe Dispenza, font le lien entre la science et la spiritualité, mais leurs recherches sont basées avant tout sur une vision scientifique de la réalité. Nassim en fait aussi partie, bien sûr, ainsi que Richard Rudd*, même s’il est peut-être plus mystique que scientifique. Une caractéristique commune de tous ces prophètes, c’est qu’ils ont une vision très optimiste et positive de l’avenir du monde et de notre société, et pensent que la confusion et le chaos actuels sont les prémisses de profondes transformations imminentes qui donneront naissance à une nouvelle harmonie. Ces prophètes transmettent leurs messages d’espoir d’une manière très intensive, par des livres, des conférences et des séminaires dans le monde entier, une présence constante sur l’internet, sur YouTube et les réseaux sociaux, et ils sont suivis par des dizaines de milliers de personnes. C’est très encourageant et cela montre bien que la transformation est déjà en cours. La nouvelle vue du monde dont parle Nassim est en train de s’implanter et de donner naissance à un nouveau niveau de conscience.

À côté de cela, il y a bien sûr tous ceux qui n’ont pas encore reçu ou compris le message et sont encore dans l’ignorance. Ils se prennent pour les victimes d’un monde de séparation et de manque dominé par la peur, l’agressivité et l’avidité. Ce sont ceux qui se plaignent sans cesse, qui font grève, qui manifestent, et qui croient encore qu’ils pourront changer le monde par la haine et la violence.


* Rudd (Richard) (né en 1967) : mystique, poète et maître spirituel anglais. Un des premiers adeptes du Human Design, Richard Rudd a reçu par la suite la révélation du système des Gene Keys, qu’il enseigne depuis 2002.

 

7 décembre 2019, Chiang Mai

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1055 Peinture de guérison

1055 Peinture de guérison

1 Aug 2024

Dissolution : vendre ou donner

Pour chaque objet, du plus petit au plus grand – du timbre-poste au beau tapis de ma grand-mère – il y a quatre possibilités : le vendre, le donner, le jeter, le garder. La dissolution concerne les trois premières, bien sûr. Ce sont aussi les plus difficiles pour celui qui est attaché aux choses, comme moi, et qui a l’habitude de tout garder. 

Pour vendre, il faut que l’objet ait une certaine valeur, non seulement pour le vendeur, mais aussi pour l’acheteur. Ensuite il faut trouver l’acheteur, mais il y a maintenant de nombreux outils sur l’internet, puis il faut livrer ou envoyer l’objet. Mon ami James, qui m’avait introduit au concept de la dissolution, m’avait dit que tout se vend, si le prix est assez bas. Ce n’est pas tout à fait vrai ; de nos jours, et il y a beaucoup de choses dont personne ne veut, même si on les donne ou qu’on les vend pour un euro, comme les livres, les vieux meubles, le bric-à-brac qu’on trouve dans les brocantes et les vide-greniers, et aussi les tableaux. Il y a des exceptions, heureusement, mais il faut se rappeler que vendre n’est jamais aussi facile qu’acheter. Et comprendre que l’accumulation de biens matériels, si c’est un problème personnel pour la plupart d’entre nous, est, dans nos pays soi-disant civilisées, un problème de société. La surabondance est omniprésente, car l’avidité pour le profit et le mythe d’une croissance économique infinie exigent la consommation ininterrompue de produits neufs. En conséquence, l’intérêt pour les vieilles choses diminue de plus en plus, et on ne sait plus qu’en faire, si ce n’est d’en déverser des cargos entiers dans la mer ou sur des plages africaines. De nos jours, les vieilles choses sont devenues une forme de pollution, et si on les brûle, elles polluent l’atmosphère et réchauffent la planète. C’est un problème insoluble. La seule solution serait d’arrêter la production et la croissance et de commencer à recycler, mais on n’en est pas encore là !

Comme on vient de le voir, donner n’est souvent pas plus facile que vendre. Pourtant, il y a dans ce monde des millions de gens que sont dans le besoin, qui n’ont pas l’essentiel. La société de consommation a maintenant envahi le monde entier, et on trouve dans les coins les plus perdus toute une panoplie d’objets en plastique et de gadgets, souvent aussi laids qu’inutiles. Mais c’est la nourriture qui semble avoir le plus de difficulté à atteindre les régions les plus pauvres. En Europe aussi, il y a beaucoup de pauvres, et il y a de plus en plus de réfugiés qui désirent s’installer dans nos pays et qui n’ont rien. Heureusement, il y a de nombreuses organisations qui se chargent de distribuer aux plus démunis ce dont les plus nantis veulent se défaire. C’est un bon moyen de donner. La première chose à faire, est donc d’estimer chaque objet pour savoir s’il pourrait être utile à quelqu’un. Dans ce cas, on peut le donner ou le vendre, il faut simplement trouver à qui ; et cela demande plus de temps et d’énergie que de simplement le jeter. 

 

24 juillet 2018, Cabrières d’Aigues

1270 Plénitude

1270 Plénitude

18 Jul 2024

Sommeil polyphasique

Pour retrouver complètement mon énergie, il faut aussi que je règle mes petits problèmes de santé, je pense que c’est sur la bonne voie, avec une séance d’acupuncture par semaine et les herbes que je prends en ce moment. Attendons les résultats de mes analyses de minéraux pour voir si j’ai vraiment des carences. Il faut aussi que je me repose un peu plus, ou dorme plus, ou plus régulièrement. J’ai lu le livre sur le sommeil polyphasique. Il est très technique, mais les principes généraux sont intéressants. Il n’est pas très favorable, semble-t-il, de n’avoir qu’une seule période de sommeil par jour, qui est l’habitude la plus répandue actuellement. Il semble que ce ne fut pas toujours le cas dans le passé, cela date de la révolution industrielle, quand les gens ont commencé à travailler toute la journée et n’avaient que la nuit pour dormir. Dans certains pays, comme l’Espagne et les pays latins, les gens font une sieste l’après-midi : c’est une bonne chose. Il faudrait aussi séparer le sommeil nocturne en deux parties, avec au moins deux heures d’éveil au milieu. C’est ce que j’essaie de faire en ce moment. Quand je me réveille, je médite pendant deux heures – au lieu d’une demi-heure ou une heure – avant de me rendormir. Il faudrait aussi que je fasse une sieste, ou deux siestes, pendant la journée. Ces siestes peuvent être d’une demi-heure seulement. Le sommeil polyphasique permet de diminuer la durée totale du sommeil. Mais il faut une période d’adaptation, qui peut durer environ 15 jours, pendant laquelle on sera fatigué, parce que le corps n’a pas encore trouvé son nouveau rythme, un peu comme avec le décalage horaire. C’est pourquoi il faut aussi avoir des heures de sommeil et de sieste régulières, les mêmes chaque jour. Le corps a besoin de sommeil profond, qu’il prend en général en début de nuit, et de sommeil paradoxal (avec des rêves), qu’il prend en général en fin de nuit, une heure et demie à deux heures de chaque. Le reste est du sommeil léger, qui n’est pas très utile et qu’on pourrait supprimer. Aussi, ce que le corps va faire, c’est qu’il va placer ces périodes de sommeil importantes dans les périodes de temps qu’on lui donne, et supprimer le sommeil léger. Ainsi, dans une sieste d’une demi-heure, au lieu d’avoir 5 minutes de sommeil profond et 25 minutes de sommeil léger, on aura par exemple 5 minutes de sommeil léger, 10 minutes de sommeil profond et 15 minutes de sommeil paradoxal. Le corps utilise au mieux le temps qui lui est imparti. C’est pourquoi certaines personnes peuvent faire seulement 6 ou 8 siestes d’une demi-heure réparties régulièrement sur les 24 heures. C’est le top du sommeil polyphasique, mais ce n’est pas facile. Alors que d’avoir une période principale de sommeil de deux heures et demie à trois heures en début de nuit, et une autre d’une heure et demie à deux heures en fin de nuit (avec au minimum deux heures entre les deux), et une ou deux siestes dans la journée, semble assez facile. C’est ce que j’aimerais essayer. Mais au début, il faut utiliser un réveil et avoir des horaires très réguliers pour bien montrer au corps son nouveau programme de sommeil.

 

10 novembre 2017, Chiang Mai

331 Mostly Mozart in Sydney

331 Mostly Mozart in Sydney

4 Jul 2024

L'amour

Qu’est-ce que l’amour ? La volonté que l’autre, ou les autres, soient heureux, et la bienveillance altruiste pour satisfaire ce bonheur. Dès le moment où il y a des attentes et des conditions concernant le comportement de l’autre, ce n’est plus de l’amour, c’est un sentiment égoïste lié à des désirs et des besoins personnels. Si on aime vraiment quelqu’un, cet amour n’est pas affecté par le comportement de l’autre, c’est le cas par exemple de l’amour d’une mère pour son enfant.

L’amour romantique est rarement de l’amour, c’est plutôt une sorte de commerce, car il est rarement inconditionnel, et il est lié à des attentes : que l’autre soit fidèle, nous aime en retour, se comporte d’une certaine manière, et il peut disparaître instantanément lorsque l’autre ne répond plus à nos attentes et nos exigences, et se transforme alors en colère ou en haine. Le vrai amour n’est pas exclusif, et n’est pas limité à une personne au détriment des autres ; il n’est pas une préférence, et n’est pas lié à des désirs et des besoins égoïstes.

Être amoureux d’une personne, n’est-ce pas une manifestation instinctive du désir sexuel, de l’instinct de survie de l’espèce humaine ? Cela n’a rien à voir avec l’amour. C’est généralement lié à une perception déformée de l’autre personne, dont on ne perçoit pas les défauts, mais qui nous semble parfaite et correspondre exactement à nos besoins.

L’impression de ne plus aimer quelqu’un ne dépend pas de l’autre personne, mais de notre propre immaturité. Nous sommes irrités parce que nos désirs et nos attentes ne sont pas satisfaits. C’est un imaginaire. Et un comportement pathologique, car l’attitude saine et naturelle est d’aimer.

 

5 août 2016, Cabrières d’Aigues

1170 Poème de couleurs

1170 Poème de couleurs

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